Quand effectuer légalement un travail de nuit ?

L’accomplissement de certains travaux et dans des domaines spécifiques nécessitent des travailleurs de nuit. Ceux-ci ont droit à quelques avantages considérant leurs heures de travail de nuit. De quelles garanties est-il question et quand faut-il parler de travail de nuit ? Pendant combien de temps dure un travail de nuit et dans quelles conditions ? Découvrez plus d’informations sur le travail de nuit dans cet article.

En quoi consiste le travail de nuit ?

Il est le fait pour une personne, surtout un salarié privé, de travailler pendant de longues heures au cours de la nuit. Le déroulement des travaux et activités commencent généralement minuit. Ainsi, le travail peut débuter vers 21h et se terminer aux environs de 21h. La loi stipule que l’exécution d’un travail de nuit doit être nécessairement dans l’objectif de perpétuer l’accomplissement d’un ensemble de services d’utilité sociale ou économique.

Avant de parler du travail de nuit, il semble important de prendre en compte le temps des travaux. En effet, dans certains domaines, le travail de nuit doit être obligatoirement de sept heures consécutives. Il s’agit entre autres des professions liées à :

  • La télévision et radio ;
  • La production et mise en place de spectacles vivants ;
  • L’exploitation cinématographique ;
  • La rédaction de presse ;
  • Etc.

Par ailleurs, pour les centres de vente se trouvant dans les milieux destinés au tourisme, la période du travail de nuit est variable selon deux contextes. Le travail doit être d’au moins 9h de temps pour le premier cas et de 7heures consécutives comprenant l’espace de minuit à 7h pour le second cas.

Toutefois, il faut mentionner que l’heure légale pour un travail de nuit est d’au maximum 8h par jour et 40h dans une semaine. Cela peut dans des conditions exceptionnelles aller jusqu’à 44h par semaine.

Les points caractéristiques d’un travail de nuit

Dans l’accord collectif de la structure pour laquelle doit s’opérer le travail de nuit, tous les noms des travailleurs de nuit y sont écrits. Ce qui garantit à ceux-ci certaines garanties. Puis, dans le document il est mentionné notamment deux éléments. Il s’agit premièrement de la durée et également de la fréquence requises pour le travail de nuit de chaque salarié. Puis, deuxièmement le nombre minimal de temps de travail à effectuer pendant toute la nuit ainsi que la phase de référence.

Les possibilités de droits d’un travailleur de nuit

De façon particulière, le travailleur de nuit peut bénéficier de certains privilèges, garanties et droits. En effet, dans certaines entreprises les travailleurs de nuit ont droit à une majoration de salaire et à un repos compensateur. À cela peut s’ajouter une prime de nuit. Il s’agit ainsi d’une contrepartie.

En outre, la surveillance médicale des employés travaillant la nuit est obligatoirement renforcée afin de savoir si le rythme de la nuit a des conséquences sur leur vie sanitaire. Pour ce faire, il est mis en place un processus de suivi personnalisé qui permet d’analyser régulièrement l’état de santé de chaque salarié. Cela tient compte également de la pénibilité des travaux de nuit.

Par ailleurs, le dirigeant d’une entreprise n’est pas autorisé à changer le temps de travail d’un salarié sans son accord. Du coup, il ne peut passer son horaire de travail de jour à la nuit puisque cela constitue une modification de son contrat de travail. Néanmoins, l’employeur peut procéder à son renvoi. Il en est de même pour le passage de travail de nuit en travail de la journée.

En définitive, le travail de nuit se fait durant un temps réglementaire dans la nuit et selon une période bien régie par la loi. Le déroulement du travail doit s’effectuer dans le respect des droits du travailleur.