Quelles sanctions risquez-vous en cas de non-respect des heures de travail ?

Vous êtes salarié et vous êtes souvent en retard au travail ? Vous marquez trop de pauses pendant les heures de travail ? Bien que certains retards peuvent être tolérés, vous ne respectez plus dans ce cas les horaires de travail. Vous risquez donc des sanctions qui pourraient vous être fatales si vous ne vous convertissez pas.

La retenue de salaire

Lorsqu’un salarié prend l’habitude d’être en retard au travail selon un certain nombre de fois, l’employeur peut bel et bien prendre la décision de retenir proportionnellement son salaire. C’est pourquoi il est conseillé que l’employeur prenne bien le temps d’en avertir l’employé à plusieurs reprises de la sanction qui l’attend. Il peut la lui dire à travers un courrier recommandé avec accusé de réception. Dans l’objectif de ne pas perdre le temps pour lui parler de cette sanction, l’employeur peut organiser un rattrapage de temps pour mieux en parler. Il devra également entrer en concertation avec son employé avec une manière douce.

Le rappel à l’ordre

Le rappel à l’ordre consiste à mentionner à l’employé à travers une lettre écrite le rappel des horaires manqués. L’employé est appelé à travailler avec des horaires complémentaires afin de combler le vide qu’il avait créé à l’entreprise au cours de ces retards. Cette sanction est applicable lorsque le salarié justifie ses retards. L’employeur lui fait un rappel à l’ordre pour le rattrapage des temps manqués au travail. Ses tâches habituelles peuvent donc connaître une modification avec surcharge des activités. Lorsqu’il aura comblé toutes les heures ratées, il pourra reprendre à nouveau ses tâches initiales.

L’avertissement

L’avertissement est une sanction appropriée pour les personnes qui sont souvent en retard. Pour ce faire, après avoir bien observé les mouvements de l’employé, l’employeur lui remet un écrit en lui signalant un avertissement accompagné des motifs de la sanction. Pour une justification bien correcte, l’employeur doit lui adresser une lettre recommandée avec accusé de réception en précisant les dates et la durée de chaque retard. Le salarié ne pourra pas se plaindre si les motifs de la sanction sont bien justifiés avec des preuves palpables. Il ne pourra pas les remettre en cause si les dates et les heures de retard figurent dans la lettre recommandée.

La mise en demeure

Après avoir obtenu plusieurs avertissements, l’employé végète toujours dans la même faute. Lorsque l’employeur fera ce constat, il est en mesure de prononcer cette fois-ci une sanction plus lourde.  Il lui envoie au préalable une mise en demeure de respecter les heures de travail par le biais d’une lettre recommandée suivie d’un accusé de réception. Il pourra aussi la lui remettre en présentiel contre un récépissé. Après la lecture de la lettre, l’employé devra se ressaisir et se conformer aux heures de travail. Dans le cas échéant, l’employeur prend les mesures drastiques pour une sanction méritée.

La mise à pied

La mise à pied consiste à interdire à l’employé de se rendre sur le lieu de travail. Cette sanction intervient lorsque le salarié montre une certaine ignorance par rapport aux faits qui lui sont reprochés en relation avec le retard au travail. Ainsi, l’employeur est libre de lui interdire de mettre pied dans l’entreprise durant une durée déterminée en fonction des clauses de la société.